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- Vue
générale du
village
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Superficie
et situation géographique
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Montner est une commune de
1098 hectares située sur la route d'Estagel à
Millas, au pied du col de la Bataille. Elle appartient au
canton de Latour-de-France. Elle est limitée au sud
par le massif de Força Real, qui culmine à 507
mètres et sépare la plaine de la Tet de celle
de l'Agly. Si on excepte ce vaste secteur et la zone
boisée séparant à l'est Estagel de
Montner, presque tout le territoire est planté en
vignes, soit sur les contreforts de Força Real, soit
en plaine. Plusieurs petits ravins sillonnent le territoire,
le plus important étant, à l'ouest, le ravin
de Caladroi, limite avec Bélesta.
Communes limitrophes :
Estagel, Calce, Pézilla-la-Rivière (en un
point seulement), Corneilla-la-Rivière, Millas,
Bélesta-de-la-Frontière, Cassagnes (quelques
dizaines de mètres), Latour-de-France.
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Première
mention historique et origine du nom
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La première mention
connue remonte à l'année 959 sous la forme
Monte nigro. Les graphies les plus courantes dans les
textes médiévaux sont Monnerio, puis
Monner, Moner. La forme moderne Montner est
mentionnée en 1628, mais servait déjà
à désigner Força Real en
1293.
Le village doit son nom
à la colline de Força Real, qui s'appelait
Montner avant qu'on y bâtisse une forteresse au
XIVe siècle. Le terme signifie "mont noir", "colline
noire", évoquant sans doute la couleur sombre de la
colline, due à l'épaisse
végétation.
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Les
recensements
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Année
:
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2005
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1999
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1990
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1982
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1962
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1901
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1836
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Habitants :
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290
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244
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261
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247
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367
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429
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225
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Maximum : 477 habitants (1881). Minimum : 209 habitants
(1831).
- Ne sont pas pris
en compte les recensements antérieurs à
1831.
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Bref
aperçu historique
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La commune de Montner a
possédé deux églises, toutes deux
mentionnées en 1334 : l'une est l'église
paroissiale actuelle ; l'autre, ruinée,
dédiée à sainte Eugénie, se
trouvait à l'est du village et a sans doute
été le noyau d'une petite aggomération,
peut-être même le village primitif. En 959, un
nommé Radfred donne à l'église d'Elne
un vaste alleu qu'il possédait à Estagel,
ainsi que le territoire de Montner (loco ubi vocant Monte
Nigro). C'est la première mention connue du lieu,
n'incluant pas forcément l'existence du village
actuel. Celui-ci est par contre clairement mentionné
dans un acte du XIIIe siècle par lequel Ramon de la
Tour déclare posséder le castro de Monner
in Rossilione. En principe, le terme de castrum
ne désigne pas un château (castellum),
mais une enceinte fortifée. Cette enceinte devait
inclure le château, l'église, et
peut-être quelques celliers. La seigneurie de Montner
est passée au fil des siècles entre de
nombreuses mains, vendue et revendue à plusieurs
reprises. En 1775, le seigneur s'appelait de
Campredon.
À cette date, on
comptait à Montner 32 maisons et 29 cortals. La
paroisse ne possédait aucune terre irriguée,
tous les champs se trouvant à l'aspre. On cultivait
déjà des vignes, mais leur surface totale
était inférieure à 100 hectares. Il y
avait aussi quelques olivettes. La population devait
être d'environ 150 personnes (163 au recensement de
1799-1800). Le plus riche propriétaire était
le docteur Aymerich, qui résidait à Estagel,
suivi du seigneur (de Campredon) et d'Ange Garrigue, qui
représentait la plus riche famille du village.
C'est dans la seconde
moitié du XIXe siècle que l'essor
démographique a atteint son maximum, la progression
de la population était parallèle à
celle de la vigne. Montner fut l'une des premières
communes viticoles à se doter d'une cave
coopérative. Elle est très grande (d'une
capacité totale de 40 000 hl), mais les viticulteurs
de Montner, comme bien d'autres, connaissent pas mal de
difficultés qui les ont conduits à fusionner
leur cave avec celle d'Estagel.
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à saint Jacques et devrait
être d'origine romane, même si elle a
été très remaniée à la
fin du XVIIe et au XVIIIe siècle. Ce sont d'ailleurs
ces remaniements qui en font le charme, avec une très
jolie façade baroque où s'ouvre un porche
donnant accès à la nef. La façade, le
porche ainsi que le clocher-tour quadrangulaire sont
inscrits à l'inventaire des Monuments historiques
depuis 1993.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Beaucoup de petites routes
et de chemins sillonnent les vignes, où l'on trouve
çà et là des cabanes en pierres
sèches. La promenade la plus renommée est bien
entendu celle qui montre vers Força Real
(possibilité de sentier pédestre). On
rappellera que la chapelle de Força Real appartient
pour moitié à la commune de Montner. Pour en
savoir plus, voir la page
de Millas.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Garrigue, Marty, Tailland,
Rousseil, Sigué (Séguié), Casenove,
Bec, Gazé, Izard, Vidal, Marquet, Briu,
Crabié, Deville, Payrou, Pélissier.
1497 : Mossèn
Pere Amey (rector), Guillem Aymerich, Johan Moner, Guillem
Joli, Johan Joli, Bernat Pla, Pere Rofià, Bernat
Pagès.
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Autres
liens sur le site
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- Cartes
postales anciennes : de Millas à
Estagel
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Liens
internet
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- L'auberge
du Cellier (restaurant gastronomique)
- Montner
vu du ciel
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Renseignements
complémentaires
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 26 km 500 de
Perpignan. 335 habitants.
- Productions : vins,
céréales.
- Fête locale : 25
juillet.
- Société de
secours mutuel : L'Égalité
(Séguié Moïse
président).
- Syndicat agricole :
président Garrigue Léon.
- Coopérative de
vinification.
-
- Maire :
Séguié Moïse. Adjoint :
Séguié Jh. Conseillers : Garrigue Robert,
Dauriac Firmin, Marquet Eugène, Capdet Laurent,
Bonafos René, Marty Lucien, Canal
Simon.
- Secrétaire de
mairie : Vidal.
- Curé : Garrigue
Henri.
- Receveur municipal :
Montgaillard.
- Agence postale : Mme
Chaluleu Ch.
- Garde : Chaluleu
Charles.
- Cantonnier :
Illary.
- Receveur buraliste : Mme
Reynet.
-
- Autobus :
Babou.
- Boucher :
Séguié Clotaire.
- Boulanger : Marty
Laurent.
- Cafés : Taillant
Etienne, Serradeil H.
- Épiciers :
Séguié Achille, Brieu Jules, L'Abeille du
Midi.
- Journaux (marchand de) :
Chaluleu Ch.
- Maréchal-ferrant
: Fontanet Anicet.
- Vins (courtiers en) :
Cicéron Emile, Vidal A.
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